Lido
Excerto de um belo texto retirado do capítulo IV do “Livre Noir de la Révolution française” intitulado “La Révolution intermittente” da autoria de Grégory Woimbée e que relata bem a forma como a Revolução evolui numa dinâmica de feita de antinomias.
“La Révolution “jacobine” fut le mythe d’une égalité censée produire, par la vertu généralisée, liberté et société et, voulant une réalité qui les produisit toutes (les libertés individuelles et collectives), elle célébra leur divorce. Le communisme estime que le bonheur social légitime une tyrannie « de transition » et finie par préférer sa tyrannie au bonheur lui-même qu’elle est censée édifier ; le libéralisme juge, au contraire, que le bonheur est médiatisé par une liberté d’indifférence et lui aussi finit par préférer le moyen à la fin. On pourrait renvoyer l’un et l’autre dos à dos, alors qu’ils n’ont été dans l’histoire contemporaine que face à face, et c’est même ce face à face cynique qui a déterminé les deux siècles qui nous précèdent. La Révolution a posé les jalons de cette opposition qui est sa polarité, son mouvement dialectique, sa coincidentia oppositorum. La liberté du libéral est toute psychologique, elle n’est historiquement qu’une volonté de puissance et sa dérégulation cache en fait la suppression d’un droit protecteur des plus faibles, c’est la survie d’une oligarchie adaptée au jargon démocratique. La société du communiste n’est pas plus concrète puisqu’elle se résume historiquement à la mise en place d’un système carcéral généralisé. Entre la prison et le droit du plus fort, le contemporain est écrasé : la tyrannie ou l’oligarchie, mêmes revêtues l’une et l’autre du nom de démocratie qu’elles revendiquent ensemble (libérale ou populaire), sont de redoutables régressions politiques, comme si l’homme fort de sa longue expérience n’avait su produire que des régimes certes sophistiqués quant au fonctionnement, mais terriblement primitifs quant au principe. »
Como nos diz, e muito bem, o autor destas linhas admiráveis a democracia é, de facto, profundamente primitiva e representa um enorme retrocesso civilizacional comparativamente à ordem jurídica do “Ancien Régime” na medida em que não está “ancorada” em nenhuma Verdade transcendente e daqui decorrendo que cada qual tem a sua noção de Bem mantendo-se o Estado neutro quanto a esta questão. Como não existe um Bem comum é o “povo soberano”, que é “omnisciente”, que o determina ao votar permitindo assim a ditadura da maioria sobre a minoria. Se a isto juntarmos a enorme facilidade de manipulação das massas que os modernos meios de comunicação conferem ao poder então estamos conversados quanto à ditadura. Quando é que nos libertaremos do PREC?